mercredi 18 mars 2009

L’Histoire vous jugera 18 mars 2009

C’est la descente aux enfers. Les Malagasy sont aujourd’hui terrorisés. Jamais dans l’Histoire la violence n’aura été autant exacerbée. Jamais dans l’Histoire nos chers valeurs si sacré que sont le respect et le Fihavana n’auront été aussi souillés. Aujourd’hui le vote des Malagasy a été volé par un homme aveuglé par le pouvoir. Pourquoi refuser un référendum démocratique quand on se proclame porte-parole du peuple ? Pourquoi kidnapper des hauts gradés et un chef religieux pour les forcer si on est sûr du bien fondé de son mouvement ? Pourquoi faire croire en l’existence de méchants mercenaires ? C’est un peu comme les armes de destructions massives…on les retrouvera jamais. Les actions du président qu’elles soient critiquables ou pas, ne méritent en aucun cas des agissements aussi radicaux. Le camp TGV a très vite oublié les 100 et quelques personnes tuées dans les émeutes meurtrières qu’il a provoquées bien avant le 7 février (*). Il est plus accommodant pour l’opposition de se réfugier lâchement dans les évènements du 7 février mais elle oublie vite les innocents décimés auparavant. Quand seront jugés ceux qui ont envoyé ce fameux Black Monday des partisans brûler les bâtiments des médias publics ? Je pense que seule une intervention étrangère pourra raisonner ces têtes brûlées et permettre à toute la population de s’exprimer. La HCC légalisera-t-elle un mouvement fondé sur la peur et les intimidations ? On peut certes duper les politiciens les plus crapuleux, mais la force n’enlèvera jamais au peuple sa liberté de penser. La vérité sortira d’elle-même et l’Histoire vous jugera » - Un politicien sous couvert d’anonymat car menacé (*) Note de la Rédaction : Le 7 février, les opposants au président Ravalomanana, Andry Rajoelina et Monja Roindefo avaient demandé à leurs partisans d’investir le palais présidentiel d’Ambohitsirohitra, un lieu classé « Zone Rouge, » causant ce jour là, la mort d’une quinzaine de personnes tuées à balles réelles par la garde présidentielle. Le président Ravalomanana fut accusé par la suite d’avoir ordonné les tirs sans sommation. Pareillement pour ses opposants, Andry Rajoelina et Monja Roindefo, qui furent accusés d’avoir trompés leurs partisans, sachant pertinemment que dans une ‘Zone Rouge’, la garde présidentiel allait tirer. Andry Rajoelina et Monja Roindefo avaient pris place loin de la tête de cortège. Cela avait provoqué une vive polémique en février dernier. Cet évènement sanglant est le principal motif de destitution du Chef de l’Etat, Marc Ravalomanana, par ses opposants

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